Sagesse chrétienne
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Ce fut un choc quand nous avons appris il y a quelques jours que le Vatican avait fait appel à deux cabinets de conseil en 2013: KPMG pour moderniser ses procédures comptables et financières, et McKinsey pour moderniser sa communication et ses relations médias. Nous venions d'écouter la dernière vidéo du Pr Raoult qui rappelait que Mc Kinsey était le cabinet qui avait conseillé le groupe pharmaceutique Purdue Pharma, qui serait, d'après le célèbre infectiologue de l'IHU de Marseille, responsable de la mort de plus de 500 000 personnes à cause des opiacés vendus pendant une vingtaine d'années, non pas pour calmer la douleur, mais pour gagner de l'argent, nous dit-il. McKinsey a préféré prendre les devants et payer 575 millions de dollars pour arrêter les poursuites comme cela peut se faire aux Etats-Unis. 

 Mc Kinsey, alias "la firme", comme dans le célèbre film avec Tom Cruise, est sous les feux de la rampe en ce moment en France en tant que scandale qui pourrait mettre des bâtons dans les roues du candidat Macron, qui au lieu de faire appel aux cadres de l'Etat formés et payé pour conseiller le pouvoir dans ses décisions, a préféré payer des millions avec l'argent des contribuables pour entre autres, gérer la crise sanitaire et en divulguant par la même occasion des données privées sur la population française à une firme étrangère, et par conséquent éventuellement à un gouvernement étranger. On sait comment Mc Kinsey a géré la crise du covid: enfermement inutile de toute la population pendant plusieurs mois, affaiblissement de l'économie du pays, endettement supplémentaire pour pallier aux pertes colossales que cela a entraîné, démoralisation de la jeunesse, atteinte psychologique chez les enfants vivant depuis leur tendre enfance avec un masque et coupé des interactions sociales, psychose collective et méfiance des autres, surveillance de citoyens envers d'autres citoyens, politique du bouc émissaire, du chantage, culpabilisation des non vaccinés pour mieux cacher l'incurie de la politique hospitalière des dernières décennies et entre autres la suppression de 100 000 lits d'hôpitaux dont plus de 5000 en pleine pandémie, des amendes, lois liberticides, privation de droits fondamentaux notamment de l'accès aux soins et à la nourriture, politique du tout vaccinale, interdiction aux médecins de soigner leur patients avec des médicaments peu coûteux et utilisés dans le monde entier depuis 70 ans mais discrédités par des articles bidons dont un fameux dans The Lancet, politique du vaccin unique de Pfizer utilisant une technologie nouvelle et jamais testée à grande échelle et aux effets secondaires inconnus ou plutôt subodorés par Pfizer puisqu'une longue liste d'effets à surveiller figure sur les documents qu'ils sont obligés de publier plus vite que prévu selon la décision d'un juge américain, population de rats de laboratoire sacrifiée pour gonfler le chiffre d'affaires de Pfizer à 81 milliards de dollars.  

Pfizer a réussi à battre Purdue Pharma dans le classement des entreprises les plus pénalisées pour fraudes, malversation, tricherie, corruption. Nous sommes donc ici en quelque sorte en présence d'association de malfaiteurs. Mc Kinsey, Pfizer, Purdue, sont des groupes au service de l'idole Mammon. Ils adorent le dieu de l'argent et en tant que serviteurs du même maître ont des intérêts communs qu'ils partagent avec beaucoup d'autres groupes financiers, d'organes de pouvoir et même jusqu'à l'OMS, puisque Mc Kinsey, financé par la fondation Bill Gates, aurait conseillé cette organisation qui s'occupe de la santé du monde entier. Il y a là une étrange collusion entre l'intérêt de la santé mondiale et les intérêts de groupes privés. 
 L'alliance entre Mc Kinsey et l'Eglise catholique est à nos yeux une union contre nature. C'est l'alliance de Babylone et de Jérusalem, de la cité des hommes et de la cité de Dieu, des ténèbres et de la lumière. La sainte Eglise pourrait reprendre les paroles du livre de Josué : "Qu'y a-t-il de commun entre vous et Yahvé, le Dieu d'Israël?" 
 L'Eglise serait-elle désormais plus guidée par l'esprit du monde, de la cupidité, des richesses, que par l'Esprit Saint? Le pape François a dit au sujet du synode de la synodalité: "s'il n'y a pas d'Esprit, il n'y aura pas de synode", avec pour mot d'ordre "tous à l'écoute du Saint Esprit". L'Eglise a-t-elle besoin d'écouter d'autres conseils que celui du Saint Esprit? N'est-il pas capable d'inspirer à l'Eglise ce qu'elle doit dire et comment elle doit le dire au peuple des fidèles et à tous les hommes de bonne volonté, afin qu'ils vivent conformément aux desseins de Dieu et accèdent ainsi au salut éternel? C'est l'Eglise qui est l'éducatrice des peuples et non l'inverse. 

 L'intrusion de la firme aux mœurs sulfureux dans la communication du Vatican jette un éclairage nouveau sur les actes et dires du souverain pontife depuis 2013. La communication est l'art de la rhétorique et de la persuasion. Communiquer c'est non seulement comment s'exprimer mais c'est aussi comment mieux faire passer un message. Il y a la forme et le fond. On peut s'interroger ainsi jusqu'à quelle mesure McKinsey a influencé le discours du Vatican. L'Eglise du François semble s'être focalisée sur les problèmes mondains, paradoxalement alors que le pape reprochait dès le départ à la curie romaine de pratiquer la mentalité de la mondanité, et donne l'impression de s'aligner sur la mentalité actuelle pour plaire au monde ou tout du moins pour ne pas faire rétrograde, ne pas être l'Eglise-musée poussiéreuse. L'Eglise du Christ se doit d'être dans le vent pour établir un dialogue avec le monde. La théologie, la morale, la spiritualité, la mystique ont laissé la place à des soucis nettement plus terre à terre: l'écologie, la quasi adoration de la planète symbolisée par les statuettes de la terre mère vénérées sous le regard bienveillant du saint Père dans les jardins du Vatican et portées triomphalement en procession dans la basilique saint Pierre, les migrants, ne pas offusquer le libre choix des orientations sexuelles, une quasi acceptation du divorce, la santé. Ce dernier point en a surpris plus d'un : l'alignement unilatéral et sans recul aux recommandations de l'OMS, de L'UE, l'obligation vaccinale intransigeante au Vatican et l'invitation mondiale à se faire injecter le vaccin de Pfizer sans trop d'objection de principe, pour un produit qui avait utilisé au moins pour ses essais des tissus de fœtus avortés. Il fallait bien pratiquer un moindre mal pour qu'en sorte un plus grand bien. Ce qui en morale thomiste est tout à fait inacceptable. On ne peut jamais faire un mal pour qu'en sorte un bien.  On peut se demander si Mc Kinsey n'est pas derrière cette stratégie pro vaccin et pro Pfizer. Cela ne serait pas étonnant quand on sait que son PDG a repris la rhétorique sophistique papale de la piqure comme acte d'amour et geste philanthropique universel.  
Comment ne pas penser dans cette situation aux mots forts de saint Paul VI en juin 1972:  « Devant la situation de l’Église d’aujourd’hui, nous avons le sentiment que par quelque fissure la fumée de Satan est entrée dans le peuple de Dieu. Nous voyons le doute, l’incertitude, la problématique, l’inquiétude, l’insatisfaction, l’affrontement. On n’a plus confiance dans l’Église. On met sa confiance dans le premier prophète profane venu qui vient à nous parler de la tribune d’un journal ou d’un mouvement social, et on court après lui pour lui demander s’il possède la formule de la vraie vie, sans penser que nous en sommes déjà en possession, que nous en sommes les maîtres. Le doute est entré dans nos consciences, et il est entré par des fenêtres qui devraient êtres ouvertes à la lumière. La critique et le doute sont venus de la science, laquelle pourtant est faite pour nous donner des vérités qui non seulement ne nous éloignent pas de Dieu, mais nous le font chercher encore davantage et le célébrer plus intensément".  
Remarquons que Paul VI parle du peuple de Dieu, c'est-à-dire des fidèles laïcs, qui se laissent endormir, endoctriner et détourner de la saine doctrine par les scientifiques et leurs mirages. Les prophètes profanes dans le cas présent sont toujours en partie des hommes de science, mais également des conseillers qui susurrent à l'oreille des grands du monde et jusqu'au magistère pétrinien. C'est cela la nouveauté des fumées de Mc Kinsey, elles n'enfument pas seulement le peuple laïc, soit le corps de l'Eglise, mais directement sa tête.
  L'Eglise est en possession de la formule de la vraie vie, elle n'a pas à la demander à un groupe qui est au service de l'esprit de ce monde et de son maître, et qui a autant de sang sur les mains.

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